Hier, je suis parti du hameau de Enaux ( un habitant à l'année ) pour rejoindre celui de Sussis. Or en plein milieu de la promenade, le farouche et désobéissant Buz est parti comme une flèche en aboyant comme un damné. Evidemment, mes " Buz, au pied! " sont restés sans effet. Le coin est giboyeux et donc propice à la chasse A la manière d'un Nicolas, le Père Buz n'a pu réprimer son instinct primaire ( comment lui en vouloir à lui ). Je ne l'emmènerai plus dans cet endroit puisque j'ai décidé de mettre un terme à sa carrière de chasseur: je préfère quand il laisse s'exprimer son coeur de buzzer.
Je suis redescendu chez moi, puis dans la soirée, je suis retourné sur les lieux de la fuite. En vain. J'ai laissé mon tél aux gens du hameau.
Et le soir, j'ai laissé le portail et la porte de l'appart ouverts, et j'ai passé une mauvaise nuit, hanté par des conjectures déplaisantes, tout en sachant que ce genre d'incident survient souvent dans nos vertes campagnes françaises.
A six heures trente du matin, j'entends le son familier de la clochette placée autour de son cou afin que je le repère et que les intellectuels chasseurs ne le dégomment pas. Monsieur Buz est rentré après une absence de dix-huit heures comme si de rien n'était. Son Gentil Papa ( moi ) a donc pu faire la grasse mat tranquille avant d'aller travailler et de retrouver ses petits vieux.
Aujourd'hui, Notre Buz, sauvé du refuge et de l'abandon, était bien fatigué par sa nuit de débauche.
Quel drôle de chien!
samedi 23 mai 2009
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